CEUX-LA QU'ON MAUDIT

Fario - EAN : 9791091902311
ZOSS MARY-LAURE
Édition papier

EAN : 9791091902311

Paru le : 2 déc. 2016

15,00 € 14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791091902311
  • Collection : THEODORE BALMOR
  • Editeur : Fario
  • Date Parution : 2 déc. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 65
  • Format : 1.00 x 15.20 x 21.00 cm
  • Poids : 160gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Des perdus, des fâchés, des forcenés, des mioches embarrassés de leur corps et de leurs cris, affrontés aux pays, aux bordures des forêts, à la fougère et à la nuit. Dans le froid, une ébauche d’âme se disperse en buée. C’est l’enfance.

    Les poèmes en prose de Mary-Laure Zoss n’ont pas d’équivalent, bien que nourris par des voix qu’on ne saurait réduire au chœur pourtant très riche de la poésie suisse romande, de Roud à Chappuis en passant par Chappaz ou Jaccottet. Petits blocs durcis pour résister au temps et aux modes, une histoire y apparaît en filigrane, une famille plutôt vague s’y dessine, chacun comme membre épars d’un grand corps menacé de dislocation : à vau‑l’eau, l’un traîne sous les toits, l’autre fait front aux vitres, un troisième se rue dans les combes…

    Et de quoi ça parle au fond ? Pour aller à l’essentiel, ces esquintés, ces reclus, ces demeurés n’ont pas encore essayé la parole ; elle, elle en perçoit le secours somme toute précaire, audacieux. Elle y va. Durement, âprement, parfois comme à reculons. La poésie de Mary-Laure Zoss, c’est ça : tenter de s’accrocher aux mots comme aux cris des buses qui tournoient dans les mélèzes, alors qu’on n’y voit pas grand chose, que tout semble définitivement gâché dans le fouillis des choses, dans la violence immédiate des êtres, dans l’insondable des visages ou des murs de roche, dans la vieille souillure des viscères.

Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.