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FEMINISME ET ANTIMILITARISME
IXE - EAN : 9791090062153
Édition papier
EAN : 9791090062153
Paru le : 1 déc. 2012
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- EAN13 : 9791090062153
- Réf. éditeur : 979109006215
- Collection : RACINE DE IXE
- Editeur : IXE
- Date Parution : 1 déc. 2012
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 192
- Format : 1.60 x 15.50 x 20.00 cm
- Poids : 269gr
- Résumé : Avant, explique Andrée Michel, je me disais pacifiste. Aujourd'hui je préfère me déclarer antimilitariste pour signifier mon opposition à toutes les opérations menées pour promouvoir la production et la vente d'armements. Tel est l'engagement intellectuel et militant de la sociologue Andrée Michel, l'une des rares féministes françaises à travailler sur l'articulation du pouvoir d'État avec le complexe militaro-industriel: impulsée par les économistes américains dans les années 1960, l'expression souligne combien la croissance est tributaire de l'industrie de l'armement. Andrée Michel développe l'analyse en y introduisant les dimensions de la classe et du sexe, ce qui l'amène à qualifier le complexe militaro-industriel de formation sociale aggravée du patriarcat. Ce modèle a pour conséquences inéluctables une extension des conflits armés et une augmentation des pauvretés qui frappent hommes et femmes, mais stigmatisent durablement les secondes. La militarisation est le produit d'une culture de guerre propre à cette politique du genre qu'est la domination masculine. Composé de deux parties, La guerre contre les femmes et Résistances féministes, ce recueil associe aux articles scientifiques des communications dans des conférences internationales. Andrée Michel nous y fait partager son admiration pour les femmes qui ont décidé de définir elles-mêmes leur propre sécurité dans le contexte de la guerre, notamment en Colombie. Sociologue, Andrée Michel est l'une des pionnières des études sur le rôle et la place des femmes dans la famille, au travail et dans la société. Entrée au CNRS en 1948, elle adopte très vite une position féministe qu'elle associe à la prise en compte des inégalités de race et de classe. Fondatrice de l'équipe CNRS sur le rôle des sexes, elle est membre de l'Association internationale de sociologie. Ses nombreuses publications connaissent un rayonnement considérable à l'étranger.
- Biographie : Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris-Diderot, Jules Falquet est coresponsable du Centre pour la documentation, la recherche et les études féministes (Cedref). Elle est membre du comité directeur de la Fédération de recherche sur le genre-RING, du réseau scientifique TERRA et de l’Association pour le développement des études historiques en Amérique centrale. Elle fait partie des comités de direction des revues Nouvelles questions féministes, Les Cahiers du genre, Les Cahiers du Cedref et La manzana de la discordia. «Depuis 1989, je vis et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Mes premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA), puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador. Suivant les évolutions des mouvements sociaux de la région (de femmes et féministes, paysans et indiens), je travaille aujourd’hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la “gouvernance” et du “développement”, transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et “race”, instrumentalisation du “genre”).» Jules a aussi écrit pour les Éditions iXe l’avant-propos du livre d’Andrée Michel, Féminisme et antimilitarisme. Et elle a codirigé avec Paola Bacchetta Théories féministes et queers décoloniales. Interventions Chicanas et Latinas états-uniennes, un numéro du Cedref coédité avec les Éditions iXe.