ARTICLE 36-2 - PIECE LIBREMENT ADAPTEE PAR SABRINA NANNI

Bookelis - EAN : 9791042459048

BERTHOLON GUILLAUME

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Nouveauté

Édition papier

EAN : 9791042459048

Paru le : 7 mai 2025

7,90 € 7,49 €

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Détails

EAN13 : 9791042459048
Réf. éditeur : 3017127
Editeur : Bookelis
Date Parution : 7 mai 2025
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 62
Format : 0.00 x 14.80 x 21.00 cm
Poids : 89gr
Interdit de retour : Retour interdit

Résumé

Résumé : Ce texte est une pièce de théâtre, une fiction à vocation documentaire et pédagogique. A l’origine, il y a cette affaire épineuse de viol présumé, exposée dans une revue juridique. Deux procès, l’un en première instance, l’autre en appel, avaient été conclus par deux verdicts diamétralement opposés. Pourtant, les faits matériels étaient clairement établis. L’accusé avait lui-même réalisé un enregistrement vidéo de la soirée chez son ex. Cette preuve n’avait pas suffi à mettre tout le monde d’accord. Cette affaire, c’était un concentré de toutes les difficultés, et de tous les débats autour de la législation sur le viol. La lecture de l’article m’a inspiré une idée. Présenter les délibérations d’un jury fictif, sur le modèle du film « Douze hommes en colère », de Sidney Lumet. Avec une précaution : jeter sur les faits authentiques un voile d’imagination suffisamment grand pour que les véritables protagonistes puissent se dire : clairement, malgré les ressemblances, il ne s’agit pas de nous. J’ai conservé la trame générale. La vidéo filmée par l’accusé, le fait que la plaignante est son ex, et qu’un témoin à charge a livré des confidences recueillis auprès du mis en cause. Ainsi que la violente crise de jalousie qui a précédé les faits. Pour le reste, je m’éloigne, j’invente, j’innove, par respect. Le cœur de mon sujet, ce sont les désaccords entre les jurés. Intentionnalité du crime, bénéfice du doute, séduction, manipulation, consentement… Les arguments s’opposent. La tension monte. Le doute flotte entre les mots. Certains, certaines voudraient bien ne pas avoir à choisir un camp. Pourtant, à la fin, il faudra bien.