Penser, représenter et vivre l'espace

Mesurer, construire, parcourir, décrire, tracer, habiter, partager  : autant d’approches, d’usages, de représentations qui,  de la fin du xv^e  siècle à la Révolution française, portent témoignage de ce que l’on pourrait appeler des «  régimes de spatialité  » qui structurent la vie quotidienne, forment les modes de représentation, de production et d’échange. C’est précisément ce rapport, complexe et pluriel dans les savoirs qui l’informent et les formes qui l’investissent, que cette dix-septième édition du colloque «  Jeunes chercheurs  » du CIREM proposait d’examiner en ses théories, de décliner en ses diverses pratiques et d’appréhender en ses dispositifs poétiques et artistiques.

Après avoir complété le Certificat sur les œuvres marquantes de la culture occidentale à la Faculté de philosophie de l’Université Laval, Sara Trottier a fait un baccalauréat en études littéraires dans le même établissement. Titulaire d’une bourse du CRSH, elle est présentement candidate à la maîtrise en études littéraires, s’intéressant à l’œuvre de Michel Foucault et plus particulièrement à la présence de fictions dans le discours philosophique foucaldien, tout particulièrement dans Les mots et les choses, Raymond Roussel et L’archéologie du savoir. Elle a fait partie du comité organisateur du dix-septième colloque « Jeunes chercheurs » du CIREM (18 et 19 mai 2017).