Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LES MONDES DU VOYAGEUR - UNE EPISTEMOLOGIE DE L'EXPLORATION (XVIE - XVIIIE SIECLE)
EAN : 9791035100544
Paru le : 8 mars 2018
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791035100544
- Réf. éditeur : 858584
- Collection : LA PHILOSOPHIE
- Editeur : Ed Sorbonne
- Date Parution : 8 mars 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 384
- Format : 2.40 x 16.00 x 24.00 cm
- Poids : 695gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Qu'est-ce que l'exploration ? Comment se présente-t-elle dans les voyages qui ont dessiné la cartographie du monde moderne de la Renaissance aux Lumières ? Par l'étude d'un corpus portant sur le Nouveau Monde et le Continent austral, cet ouvrage analyse le rapport avec le nouveau et l'inconnu. Il a pour but de montrer que l'épistémologie de l'exploration est un champ sui generis à travers lequel se laisse ressaisir l'âge classique. Trois pôles organisent ce champ. La géographie, d'abord, avec la terra incognita de l'exploration comme lieu paradoxal, horizon de sens et prisme philosophique de Bacon à d'Alembert. L'anthropologie, ensuite, avec les récits de voyageurs qui affirment avoir bel et bien vu des géants et la grande polémique sur l'existence de ces derniers qui court d'Acosta à Buffon. Le temps, enfin, avec la réflexion sur le vieillissement du monde, l'appauvrissement de la nature et la gigantum demonstratio chez Vico. Cette histoire philosophique de l'exploration construit bien un moment singulier qui prend fin avec la conviction que le globe est désormais connu. Alors, quand il n'y a plus rien à savoir de ce monde, c'est le savoir lui-même qui doit se penser autrement.