Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
CE QUE DISSIMULENT NOS AMES
Baudelaire - EAN : 9791020369505
Édition papier
EAN : 9791020369505
Paru le : 9 avr. 2024
20,50 €
19,43 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791020369505
- Réf. éditeur : 1949768
- Editeur : Baudelaire
- Date Parution : 9 avr. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 192
- Format : 0.00 x 14.80 x 21.00 cm
- Poids : 239gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : « Ainsi peu après le début de l'après-midi, Lola s'en était venue faire, comme hier, quelque pas sur la plage en face de laquelle le courant s'était apaisé depuis, le soleil s'étant imposé à travers la grisaille des nuages poussiéreux. À mesure qu'elle progressait lentement, ses pieds s'enfonçant peu à peu dans l'alluvion, le sable se faufilant entre ses orteils et dansant sur la peau humide de ses chevilles ; elle sentit derechef le temps interrompre sa course folle et l'atmosphère s'alourdir accompagnée des mêmes acouphènes assourdissants qu'auparavant à tel point que même le bruit de l'air qu'elle inspirait et expulsait résonnait dans sa tête à une vélocité de tous les diables. Et pour la première fois depuis qu'elle avait posé un pied en Bretagne, elle sut ce qu'elle ressentit lorsqu'une fragrance toute particulière s'insinua en elle progressivement, écarquillant ses pupilles et déchirant son visage d'un large sourire de béatitude. C'était lui, il était enfin là, juste derrière elle et elle en eut la confirmation lorsqu'elle procéda à un demi-tour sur elle-même pour enfin apercevoir Hugo qui avançait à grand pas vers elle, voûté en avant sous le poids de la hâte amoureuse, le visage élargi d'un sourire tout semblable au sien. Et alors elle se rua vers lui en jetant dans le sol mou les chaussures qu'elle tenait à la main et s'en alla le rejoindre en lui sautant dans les bras. La rencontre fit que tous deux se mirent à tournoyer dans la clarté éblouissante du ciel de marbre qui les illuminait et les enveloppaient de sa douceur et de sa froideur cotonneuse. Ce furent probablement leurs plus belles retrouvailles se dit-elle dans son for intérieur d'un instinct qui ne la trompait que rarement à la vérité, le visage coincé dans son cou peinant à réfréner les battements affolés de son coeur qui lui rompait les côtes. »