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SONATE DE GUERRE - SONATE N 15 POUR PIANO, OP. 54
Artchipel - EAN : 9790560251486
Édition papier
EAN : 9790560251486
Paru le : 11 sept. 2022
22,00 €
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- EAN13 : 9790560251486
- Réf. éditeur : ART-148-6
- Editeur : Artchipel
- Date Parution : 11 sept. 2022
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 42
- Format : 0.40 x 24.00 x 32.00 cm
- Poids : 250gr
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Résumé :
À l’instar des premières sonates pour piano de Prokofiev, la Sonate de guerre reprend et développe un matériau musical venu de l’adolescence. Pour être précis, d’esquisses datant de 1965. J’avais alors quinze ans. Achevée en 1975 – à l’âge de vingt-cinq ans –, elle a été créée par mes soins en 1978 dans le cadre de l’Abbaye de Royaumont.
La Sonate de guerre est – on s’en doute – un vigoureux plaidoyer en faveur de la paix. En décrivant l’épouvante de la guerre, j’ai essentiellement voulu dénoncer la barbarie des hommes et rendre hommage à ses victimes. C’est ainsi que l’œuvre est divisée en trois mouvements, qui, outre qu’ils retrouvent le schéma de la sonate classique, évoquent trois étapes fondamentales du processus guerrier : le combat lui-même, la mort et sa déploration, enfin l’espoir et la victoire.
Olivier Greif
12 septembre 1998 -
Biographie :
Né à Paris, le 3 janvier 1950, Olivier Greif accomplit des études musicales précoces. D’abord initié par Lucette Descaves et Yvonne Desportes, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à dix ans. Il y est l’élève de Marcel Bitsch (solfège), Lucette Descaves (piano), Geneviève Joy (déchiffrage), Jean Hubeau (musique de chambre), Tony Aubin (composition, prix en 1967), Robert Blot (direction d’orchestre) et Marius Constant (orchestration).
En 1969, il part pour les États-Unis. À New York, il complète ses études de composition auprès de Luciano Berio, alors professeur à la Juilliard School. L’année suivante, il est son assistant pour la création de son œuvre Opera à l’Opéra de Santa Fé au Nouveau-Mexique.
Sa double carrière de compositeur et de pianiste concertiste l’amène à se produire dans de nombreux pays d’Europe ainsi qu’aux États-Unis et au Japon.
Durant les années 1970, Olivier Greif enseigne la composition, l’analyse et la musique de chambre à l’Académie-Festival des Arcs, dont il assurera la direction artistique de 1983 à 1986. En 1978 et 1979, il enseigne également à Annecy dans le cadre des Pâques musicales. L’Opéra de Paris lui commande alors l’opéra de chambre Nô qui est créé en 1981 au Centre Georges Pompidou en co-production avec l’Ircam et le Festival d’Automne.
En 1976, il s’engage dans une recherche spirituelle qui durera plus de 20 ans. Cette démarche le conduit à suspendre sa création musicale pendant une dizaine d’années, à l’exception de nombreux arrangements polyphoniques sur des chants dévotionnels indiens.
À partir de 1990, il reprend peu à peu sa carrière de pianiste concertiste et son activité de compositeur, avec une intensité croissante jusqu’à sa mort survenue subitement le 13 mai 2000 à Paris.
Cette période a été marquée par d’importantes commandes de Radio France et de différents festivals étrangers ou français (Kuhmo, Varsovie, Berlin, Deauville, Cordes-sur-Ciel, La Prée) et de nombreux engagements en tant qu’interprète. Profond et brillant, il était aussi un conférencier recherché et l’invité privilégié d’émissions radiophoniques.

