AHMED BOUANANI - LA SEPTIEME PORTE - UNE HISTOIRE DU CINEMA AU MAROC DE 1907 A 1986

Kulte - EAN : 9789954960554
BERRADA OMAR
Édition papier

EAN : 9789954960554

Paru le : 13 janv. 2021

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  • EAN13 : 9789954960554
  • Réf. éditeur : 9954960554
  • Editeur : Kulte
  • Date Parution : 13 janv. 2021
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 344
  • Format : 0.00 x 19.50 x 27.50 cm
  • Poids : 960gr
  • Résumé : « Ahmed Bouanani, auteur d'une œuvre littéraire immense et en grande partie inédite, disait n'écrire que pour lui-même et pour quelques amis. À l'entendre, on croirait presque que les quatre livres publiés de son vivant l'ont été contre sa volonté. Le seul ouvrage qu'il tenait explicitement à voir paraître est celui que vous tenez entre les mains.
    En 1987, une revue nommée Nejma arbore une quatrième de couverture inhabituelle. Elle annonce que “Bouanani cherche éditeur” pour son ouvrage de 300 pages sur le cinéma au Maroc. En tant que cinéaste, il avait pu constater la difficulté de produire librement des films à la hauteur de l'enjeu historique qui s'imposait à sa génération : comment, au sortir de la longue nuit coloniale, donner à voir aux Marocains une image juste d'eux-mêmes, sans mépris ni complaisance ? Trente ans après l'Indépendance, il était urgent de faire le point.
    Pour Bouanani, écrire ce texte relevait d'une nécessité intime, d'une responsabilité dont il se sentait investi. Personne d'autre n'avait écrit ni, pressentait-il à juste titre, n'allait écrire cette histoire. Le projet demeura, hélas, longtemps empêché. 33 ans plus tard, La Septième Porte paraît enfin, grâce aux efforts conjugués de nombreuses personnes dévouées à l'œuvre de Bouanani et à la mémoire du cinéma marocain.
    La Septième Porte est un texte hybride au souffle prodigieux. C'est un livre d'histoire qui se lit comme un roman d'aventure, le roman haletant d'une naissance semée d'obstacles : la naissance inachevée d'un cinéma national. C'est, mise en récit, la quête enthousiaste et contrariée d'un art qui sache à la fois honorer la mémoire collective et façonner les images d'un avenir partagé. »
    Omar Berrada
  • Biographie : Omar Berrada est écrivain, poète, et commissaire d'exposition. Il vit à New York et enseigne à la Cooper Union, où il co-organise la série de conférences IDS. Il dirige la bibliothèque et résidence d'artistes Dar al-Ma'mûn, à Marrakech. Il est l'auteur, avec Erik Bullot, d'Expanded Translation – Un traité de trahison et, avec Yto Barrada, de l'Album - Cinémathèque de Tanger. Il est également traducteur de textes de Jalal Toufic, Stanley Cavell et Joan Retallack. Ses poèmes sont publiés dans Wave Composition, Asymptote, Seedings et University of California Book of North African Literature. Depuis plusieurs années, il développe un travail critique et d'analyse pour éclairer l'itinéraire et l'œuvre d'Ahmed Bouanani, dont il présente à la Biennale de Marrakech et au Witte de With à Rotterdam deux expositions axées sur le travail et les archives.

    Touda Bouanani est une artiste plasticienne et vidéaste pluridisciplinaire. Le souvenir et la mémoire sont au centre de sa recherche. Avec Conte de la énième nuit, 1993, elle entame l'écriture de vidéos poèmes ou de vidéos installations où s'entremêlent sa propre écriture à celle de Georges Perec, Jorge Luis Borges, Fernando Pessoa ou Ahmed Bouanani.
    Quand elle est étudiante aux Beaux-Arts de Bordeaux, elle parle souvent du travail de son père Ahmed Bouanani. Elle présente Le Mirage, son unique long métrage, sur un support VHS en version originale. Elle double en direct toutes les voix en français, en lisant sur papier la traduction faite par son père.
    En 2006, un incendie a lieu dans l'appartement familial de Rabat. Son père, exilé dans les montagnes de l'Atlas depuis la mort de sa fille cadette Batoul en 2003, a alors pensé que tous ses manuscrits avaient disparu. Patiemment, avec sa mère Naïma Saoudi, décoratrice et costumière, Touda a séché les livres, les costumes, les manuscrits et tous les papiers, photos, etc. Finalement elles trouvent de nombreux manuscrits, scenarios, romans, poèmes, nouvelles. Pour avoir une idée du volume, Touda Bouanani les a mis dans un coffre en bois, coffre qui est un élément de décor du film d'Ahmed Bouanani Les Quatre Sources, 1977 où le héros découvre son héritage dans ce même coffre.
    En 2010, elle commence à représenter son père pour des présentations de ses films, puis de ses livres. Elle organise un diaporama à bases de photographies où elle présente en même temps son travail et le travail qu'elle effectue pour conserver, répertorier, diffuser son travail. Depuis la mort de son père en 2011, puis de sa mère en 2012, Touda Bouanani est confrontée aux archives familiales et aux nombreux écrits inédits. En 2014, elle réalise Fragments de mémoires, 20 minutes, où elle dresse un portrait de son père et de sa famille à travers ses archives. Elle développe une série de photographies avec Francesco Apruzzi où elle se met en scène dans des lieux de mémoires à travers le monde. Au-delà de la mémoire de son père, elle est préoccupée par l'importance de préserver la mémoire, l
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