LA MONNAIE - DU POUVOIR DE LA FINANCE A LA SOUVERAINETE DES PEUPLES

Cetim Ch - EAN : 9782880531423
HERRERA REMY
Édition papier

EAN : 9782880531423

Paru le : 10 févr. 2022

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  • EAN13 : 9782880531423
  • Réf. éditeur : 978288053142
  • Collection : PUBLICETIM
  • Editeur : Cetim Ch
  • Date Parution : 10 févr. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 384
  • Format : 2.80 x 12.00 x 19.80 cm
  • Poids : 376gr
  • Résumé : Résumé et présentation Dans nos sociétés contemporaines, les questions moné­taires, spécialement celles relatives à la détermination de la nature de la monnaie, sont probablement parmi les plus difficiles à aborder. Elles posent des problèmes si nom­breux et profonds aux économistes, que ce soit dans la théorie ou en pratique, qu’il n’est pas exagéré de soutenir que les sciences économiques ne sont pas vraiment parve­nues à fournir une interprétation unificatrice de ce qu’est la monnaie, ni même des définitions tout à fait satisfai­santes. Cela est fâcheux pour une discipline qui prétend être la science de la quantification des richesses et de leurs allocations – et qui ne saisit d’ailleurs que les seuls échanges ayant une expression monétaire, c’est-à-dire donnant lieu à des transactions d’argent. Au-delà d’un ac­cord de façade, plus ou moins artificiel et ambigu, au sujet des fonctions de la monnaie, les divers courants de pensée économique, et en leur sein les auteurs, s’opposent sur le sens précis qui lui est donné. Aussi, et sans doute bien plus qu’en d’autres domaines, la thématique de la mon­naie inspire-t-elle quelquefois des idées extravagantes, qui rivalisent d’inconséquence et d’irresponsabilité. Une part de l’explication de cet état de fait tient à ce que la monnaie est emplie de paradoxes. Elle enferme les individus dans une hiérarchie d’inégalités et les attachent à de sordides intérêts, mais peut libérer maintes initiatives et énergies. Elle n’est visiblement disponible qu’en quanti­té comptée, mais semble pouvoir être créée de manière illimitée – par les Banques centrales –, et qui plus est ex ni­hilo. Elle entretient d’étroites relations avec la dette, au point qu’une confusion risque de s’insinuer entre monnaie étatique et monnaie de crédit, la première étant utilisée communément par le grand public, la seconde mise en cir­culation par des établissements bancaires et financiers presque partout privés. De surcroît, elle peut prendre des formes très variées, matérielles pour les plus connues, mais aussi de plus en plus fréquemment, et depuis fort longtemps, dématérialisées. Avec l’essor récent des crypto-monnaies, ou crypto-actifs, elle est l’objet de tous les fan­tasmes, comme jadis aux temps des alchimistes et des fondeurs de pièces ou, bien plus tard, de l’invention du papier-monnaie. Une autre cause de cette situation réside dans le fait que la monnaie constitue un phénomène dont l’analyse, pour être sérieuse, se doit de déborder le strict périmètre de l’économie afin de s’enrichir des résultats des re­cherches menées dans d’autres champs de réflexion scien­tifique – sans projeter sur eux des concepts ou des méthodes qui ne sont pas les leurs. Cela vaut pour de nombreux autres domaines du savoir : l’archéologie, l’anthropologie, l’histoire, le droit, la sociologie, la géopoli­tique, bien sûr également la philosophie, mais encore, par­ticulièrement depuis l’apparition et la multiplication d’innombrables monnaies numériques ou électroniques, les nouvelles technologies de l’informatique... Voilà qui suggère que la monnaie n’est pas simplement un outil neutre ou un voile transparent, comme l’affirment les économistes du courant dominant (et le laissent en­tendre des expressions usuelles du type faire « travailler » ou « fructifier » l’argent qui oublient que seul l’être hu­main est au labeur et que la monnaie n’a rien de naturel). La monnaie est, au contraire, une réalité sociale complexe, contradictoire – comme l’inflation reflète, à sa façon, l’in­tensité des rapports de force et des conflits sociaux in­ternes à un pays. Ainsi, le problème qui nous occupera ici est éminemment politique, car la monnaie représente un attribut majeur du pouvoir, de souveraineté nationale. Reposant sur la confiance d’une collectivité, elle possède également une dimension psychologique, ou plutôt imagi­naire, en même temps qu’un caractère identitaire, repé­rable, par exemple, dans les symboles apposés sur les billets de banque ou les pièces métalliques. Pourtant, le fait que les problématiques de la monnaie et des politiques monétaires se déploient sur un terrain difficile, paludéen et ténébreux, ne justifie pas que ces su­jets soient abandonnés aux « élites » et à leurs « experts » qui, sous couvert de technicité, en viennent à les confis­quer, généralement pour le seul bénéfice des gros action­naires de la haute finance, et par conséquent au détriment des peuples. Ce livre n’abordera donc pas ces thèmes sous l’angle académique, mais adoptera une démarche appli­quée, insistant sur des cas concrets et cherchant à rendre les développements aussi accessibles, illustrés et utiles que possible. Ceci ne signifie pas pour autant que, dans ce qui suit, les présupposés conceptuels seront ignorés et les soubas­sements théoriques négligés. Au contraire, prévenons dès maintenant les lecteurs et lectrices que les arguments pro­posés inscrivent notre approche à contre-courant de la vague néolibérale et dans un esprit résolument critique de l’économie dominante. Ainsi, nos ultimes analyses s’effor­ceront d’identifier les conditions alternatives, cohérentes, crédibles, permettant d’arracher la monnaie de l’emprise qu’a sur elle la haute finance, et de placer la politique monétaire, grâce à de puissants dispositifs publics, au ser­vice des peuples. Le présent ouvrage comprend huit chapitres, de taille à peu près égale. Après avoir tout d’abord discuté au Cha­pitre I des éléments d’ordre conceptuel, historique et insti­tutionnel nécessaires à l’appréhension du sujet, les six chapitres suivants traitent de ses manifestations et impli­cations par grande région du monde, soit successivement les États-Unis, l’Europe, l’Afrique, l’Océanie, l’Amérique latine et caribéenne, et l’Asie. Le dernier chapitre synthé­tise les transformations du système mondial pour déceler les risques que font peser sur nos sociétés les crises écono­miques, les guerres des monnaies et les évolutions des formes mêmes de la monnaie, mais aussi pour formuler les grandes lignes de solutions aux problèmes actuels. Dans le corps du texte, ici ou là, de courts encadrés éclaireront des points d’intérêt singulier. Deux annexes complètent le tout par une chronologie de l’histoire des faits et une présentation sélective des principales pensées en matière monétaire. Un glossaire de termes particulière­ment importants, appelés par un astérisque dans les huit chapitres, est finalement fourni aux lecteurs. Une biblio­graphie indicative guidera celles et ceux désirant appro­fondir et élargir la réflexion – une réflexion que nous souhaitons aussi démystificatrice et émancipatrice que possible. Car l’appropriation commune de la monnaie par les peuples sera une condition sine qua non de la maîtrise de leur devenir collectif.
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