MEMOIRES EN JEU N 7

Kime - EAN : 9782841749041
COLLECTIF
Édition papier

EAN : 9782841749041

Paru le : 19 oct. 2018

18,00 € 17,06 €
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  • EAN13 : 9782841749041
  • Collection : MEMOIRES EN JEU
  • Editeur : Kime
  • Date Parution : 19 oct. 2018
  • Disponibilite : Provisoirement non disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 144
  • Format : 0.80 x 21.10 x 28.10 cm
  • Poids : 515gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : La notion de paysage, à la différence de celle de « nature », implique une dimension esthétique et engage à ce titre une réflexion sur ce qui est donné à voir au sens large, réflexion qui concerne aussi bien le témoin que le touriste, l’artiste que le chercheur. C’est sur la tension entre nature, paysage et mémoire qu’il s’agit de fixer notre attention. En effet, ce qui reste de l’événement dans le paysage ou il a eu lieu ou ce qui a été ajouté dans ce paysage pour en faire un lieu de mémoire est l’objet d’une interrogation éthique à plusieurs niveaux : comment construire des habitations sur les sites de batailles, d’internements, de massacres ? comment patrimonialiser des « lieux de mémoire » tels que forêts ou ravins, ou encore fleuves et rivières voire espace maritime ? Quels types de commémorations y sont- ils possibles ? Comment les acteurs de ces événements ou de leur mémoire, ou les descendants des victimes s’approprient-ils ces espaces ? (Par exemple, le Rio de la Plata à Buenos Aires pour les disparus sous la dictature, ou le fleuve Nyabarongo où furent jetés des corps de Tutsis assassinés au Rwanda, ou la Vistule où l’on jetait les cendres des crématoires d’Auschwitz, ou les ravins d’Ukraine, etc.) Enfin, quelles implications éthiques comportent des émotions esthétiques éprouvées devant les montagnes de la Kolyma ou les collines autour de Terezin ? Le paysage nous conduit au cœur d’une réflexion sur l’articulation complexe entre la mémoire et l’oubli, entre la trace et son absence, entre le « quelque chose » qui demeure physiquement après les massacres de masse et le « rien » que ces lieux affichent dans leur impassibilité. Il offre donc une entrée privilégiée pour penser la disparition et l’effacement.
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