Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
MA MERE EMPORTEE PAR LE FLEUVE
Picquier - EAN : 9782809716801
Édition papier
EAN : 9782809716801
Paru le : 3 oct. 2025
23,50 €
22,27 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
A paraître 3 oct. 2025
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782809716801
- Réf. éditeur : 8097.16801
- Collection : GRAND FORMAT
- Editeur : Picquier
- Date Parution : 3 oct. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Format : 0.00 x 13.10 x 20.50 cm
- Poids : 0gr
-
Résumé :
Durant les nuits d’hiver du début des années 1990, je me tenais adossé à un coin de mur, face aux barreaux d’une fenêtre, à tenter de me remémorer le commencement de ma vie.
Et nous, il nous faut écouter la voix de Ye Fu car il écrit avec son sang pour conjurer l’injustice et l’oubli. Ce sont des récits de vies qu’il arrache à la nuit, des existences humbles, rebelles, insoumises, souvent brisées, qui ont marqué son âme. Celles de ses compagnons de détention lorsqu’il était emprisonné pour ses idées dissidentes, de Li le tranche-tête ou Xu Daqiao le musicien virtuose, de ses amis excentriques et marginaux, de Bouboule le chien vagabond. Son ton se fait poignant quand il découvre les secrets douloureux que son père a emportés dans la tombe, sa famille déchirée et presque anéantie par les bouleversements de la Chine du vingtième siècle, comme des millions d’autres, auxquels il rend hommage, qu’il réhabilite et rend à leur dignité et leur humanité. Sa langue est celle d’un poète, mais son analyse des impostures de l’histoire officielle est d’une acuité et d’une intégrité inflexibles.
Une nation sans mémoire est vouée à l’infamie, dit Ye Fu. Lorsqu’un grand nombre d’innocents meurent dans l’anonymat le plus total, la beauté et la bonté n’ont plus aucun sens. Avec pour seules armes ses mots, il écrit afin que le mal ne se reproduise pas, et c’est pour cette raison aussi que nous le lisons.