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REFORMISME ET ESCLAVAGE A CUBA - (1835-1845)
Publibook - EAN : 9782748350531
Édition papier
EAN : 9782748350531
Paru le : 15 nov. 2009
45,00 €
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- EAN13 : 9782748350531
- Réf. éditeur : 5481709
- Editeur : Publibook
- Date Parution : 15 nov. 2009
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 722
- Format : 4.10 x 14.80 x 21.00 cm
- Poids : 849gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Penser les idées qui condamnent la traite négrière en termes de pure philanthropie restreint considérablement l'analyse que l'on peut tirer de l'avènement de celles-ci. Mésestimer l'influence d'un réseau de facteurs politiques (qu'ils soient nationaux ou internationaux), économiques, sociaux, moraux, pour comprendre le progressisme apparent et les non-dits sur lequel il repose, mais aussi les freins et replis auquel il a dû faire face, consisterait à oblitérer, naïvement et dangereusement, des pans d'analyse indispensables à la pleine compréhension de ces mouvements, de leur essor à leur impossibilité.Un confinement auquel se soustrait la présente thèse de Karim Ghorbal, portant sur le réformisme défendu par certains acteurs créoles cubains au cours de la décennie 1835-1845. Replaçant les principaux protagonistes dans un contexte mondial marqué par l'essor de la Révolution Industrielle et les dernières palpitations de l'empire colonial espagnol, dans une société stratifiée où la part des esclaves est écrasante et où les révoltes grondent, ne les dégageant jamais des intérêts qui étaient les leurs, le chercheur élabore une réflexion nuancée et iconoclaste sur les soubresauts qui ont marqué la vie cubaine de la moitié du XIXe siècle.Mettant en exergue les ambiguïtés et les paradoxes de l'élite réformiste de Cuba, tout en soulignant ses conflits avec d'autres classes, terrorisées à l'idée de perdre leur suprématie, la thèse, époustouflante de précision et d'acuité, de Karim Ghorbal explore les lignes de faille d'une société esclavagiste qui arrivait à bout de souffle, divisée entre inertie et progressisme. Relevant d'une critique acérée et intransigeante, hostile à toute glorification ou hagiographie, mais soucieuse de déceler les tensions et remous qui se sont propagés à la Perle des Antilles, elle impressionne par sa rigueur impeccable.
- Biographie : Karim Ghorbal est titulaire d'un doctorat en Etudes Hispaniques et Latino-Américaines (Paris III - Sorbonne Nouvelle). Sa thèse a été récompensée par le Prix « Mémoires de l'esclavage » en 2007. Il enseigne actuellement à l'Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis - Université El Manar. Ses recherches portent sur l'histoire coloniale de Cuba, l'esclavage, l'historiographie, l'identité et le post-colonialisme.
