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LE TROUSSEAU DE CLES
Port A Jauni - EAN : 9782494753402
Édition papier
EAN : 9782494753402
Paru le : 3 avr. 2026
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- EAN13 : 9782494753402
- Collection : POEMES
- Editeur : Port A Jauni
- Date Parution : 3 avr. 2026
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 32
- Format : 0.10 x 17.00 x 22.00 cm
- Poids : 0gr
- Résumé : "Le trousseau de clés" travaille le motif de la clé ! Clé des champs, clé de voûte, clé de sol, solution clé mais aussi clé de la maison que l’on a laissée dans l’exil, clé du retour. La clé est le motif de tous les exils, mais elle est particulièrement présente et vivace dans la culture palestinienne. La nouvelle maison des exilés palestiniens abrite souvent la clé de celle qui a été quittée, une clé transmise de génération en génération. La clé est aussi un motif graphique : sur les affiches, dans les albums pour enfants, la clé est brandie comme symbole de la revendication du droit au retour des Palestiniens. Nous avons proposé ce motif comme clé d’écriture à Georgia Makhlouf, née au Liban, liée à la Palestine, vivant en France depuis longtemps. Elle explore le mot, ses occurrences dans les expressions françaises et ses significations implicites, comme dans un jeu, à travers le récit de vie d’un enfant. Un enfant unique comme le dit son prénom, Farid (unique, exceptionnel, inimitable, en arabe), une histoire unique reliée à l’histoire collective du Moyen-Orient. Puis nous avons confié l’illustration de cette histoire poétique à Inbar Heller Algazi, israélienne ayant grandi à Jaffa, engagée dans la lutte anticoloniale et antimilitariste en Palestine, vivant en France depuis peu. Pour donner un écho graphique au thème de la clé, elle a choisi les portes : les portes de l’ancienne ville arabe de Jaffa sont enlevées des maisons traditionnelles et revendues. Elles trônent devant les boutiques des antiquaires, séparées de leur maison, elles n’ouvrent plus sur rien. Dans les dessins d’Inbar Heller Algazi, elles ouvrent sur la mer et participent d’un paysage panoramique où l’illustratrice revisite les grands thèmes de la poésie de Mahmoud Darwich – le fil à linge, le nid, les oiseaux, la maison… – croisés avec les souvenirs de sa maison familiale en bord de la mer. Au-delà de la référence poétique, Inbar Heller Algazi détourne ces motifs : l’oiseau est un martin-triste, espèce invasive qui chasse les autres de leur nid ; le grillage est tissé comme les fils à linge et il envahit tout ; le fil à linge devient aussi cheveux, corde de l’âne, fil de cannes à pêche, palmes aux vent, brindilles dans le bec de l’oiseau ; les portes baignent dans l’eau et ouvrent sur le vide infini. Inbar Heller Algazi ramène la clé dans son monde d’origine et dans l’intimité des lieux, là où ses propriétaires palestiniens ne peuvent plus aller. Elle utilise, dit-elle, son « privilège » d’israélienne pour donner à revoir les lieux interdits. Les poèmes sont magnifiquement traduits par Najla Jraissaty Khoury qui recherche des rythmes et des facilitations dans la lecture afin de rendre l’histoire de Farid unique et sensible dans les langues arabe et française.









