LES YEUX FAYOUM

Port A Jauni - EAN : 9782494753105
BADESCU/GUILLAUME
Édition papier

EAN : 9782494753105

Paru le : 17 mai 2024

12,00 € 11,37 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782494753105
  • Editeur : Port A Jauni
  • Date Parution : 17 mai 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 32
  • Format : 0.50 x 17.10 x 22.00 cm
  • Poids : 102gr
  • Résumé : "Les yeux Fayoum" est le second livre d’une trilogie consacrée à l’Égypte, au temps qui passe, au voyage et au regard. Le premier, "L’heure égyptienne", a paru en mai 2023. Les yeux Fayoum fait référence aux "portraits du Fayoum", série de portraits peints sur bois et intégrés aux sarcophages des défunt.es dans l’Égypte romaine, du 1er au 3e siècle après J.C. Ces portraits, aujourd’hui conservés dans nombre de musées, dont le musée du Caire, nous frappent par le réalisme et l’acuité des regards. Puis on ressort du musée, on déambule dans les rues du Caire et à nouveau, les regards s’échangent. Qui regarde qui, d’hier à aujourd’hui ? Ce recueil de poèmes nous interroge : les yeux sont comme une fenêtre sur le passé, une trace de la personne, une connexion avec le vivant à travers le temps, nous regardons les morts qui nous regardent. Le temps passe, les yeux demeurent, un sentiment de vertige et d’intemporalité nous étreint. Les gens de l’époque romaine posaient et faisaient peindre leur portrait dans leur jeunesse, de leur vivant, pour laisser la trace d’un visage éternellement beau, un visage sans âge à travers les âges. Aujourd’hui, les portraits du Fayoum sont reproduits sur les murs de maisons égyptiennes par leurs habitants qui, par ces peintures, rendent hommage et se situent dans une filiation, tout en regardant passer les passants. Les passants croisent ces regards de temporalités croisées, puis reprennent la route et traversent des paysages. Les passants posent leur regard sur ces paysages communs que tant d’autres ont traversés. Est-ce qu’on traverse le temps comme les paysages ? Voyager en explorant ce lien entre les lieux et le temps, étirer le temps et l’espace, cela permet-il d’éloigner l’exotisme ? Les poèmes de Ramona Badescu, les illustrations de Benoît Guillaume témoignent de ces regards, temporalités et des paysages traversés, Qui regarde qui, d’hier à aujourd’hui ? Après avoir parcouru les rues de Tétouan au Maroc, "Par hasard", et pris le "BUS 83" à Marseille, le duo Badescu–Guillaume est parti en Égypte à l’invitation du Port a jauni et de l’Institut français du Caire. Ils ont plongé dans "Les yeux Fayoum" comme dans la nuit des temps. Les Égyptiens eux-mêmes ne disent-ils pas eux-mêmes que l’Égypte est Oum ad-dounia (la mère du monde) ? Et que « celui qui boit l’eau du Nil revient toujours vers lui », dans une boucle intemporelle, depuis la nuit des temps, jusqu’à la fin des temps ?
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.