Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
ONE MILLIMETER OF BLACK DIRT AND A VEIL OF DEAD COWS
Andre Frere - EAN : 9782492696237
Édition papier
EAN : 9782492696237
Paru le : 10 avr. 2025
55,00 €
52,13 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782492696237
- Editeur : Andre Frere
- Date Parution : 10 avr. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 144
- Format : 1.20 x 22.60 x 30.50 cm
- Poids : 626gr
- Résumé : « Dans les fouilles du futur, est-ce ce qui va rester de nous ? Des fossiles de vache et un millimètre de particules noires » ? « En découvrant le port de Dunkerque, les pieds dans la boue de charbon, j’ai eu l’impression de fixer une sombre figure du passé, surgi du temps de la révolution industrielle. J’avais devant moi un paysage recouvert de mélasse et de poussière noires, brutal et crasseux, transformé à l’extrême, une incarnation sombre et spectaculaire de l’anthropocène, cette « ère de l’humain », une de ces visions qui suggèrent un effondrement imminent, avec des allures presque apocalyptiques». Vincent Jendly. « Dans son livre, Vincent Jendly nous plonge, sans effet ni filtre, avec une forme assumée de brutalisme incarnée par le choix du noir et blanc, au coeur même des dispositifs de production, au plus près des machines – là où même les hommes doivent se réfugier derrière des abris vitrés. En témoignent, par exemple, les photos spectaculaires sur les différentes étapes de la production de l’acier : importation (un minéralier se rapproche au loin) ; transformation en fonte liquide dans les hauts fourneaux (qui évoque presque une éruption volcanique) ; production d’acier liquide dans les convertisseurs, ces machines étranges et inquiétantes où de l’oxygène est soufflé pour réduire la teneur en carbone . Comme Vincent Jendly l’écrit, les sites industriels de Dunkerque peuvent être considérés comme relevant de l’« anthropocène ». Depuis que le chimiste Paul Crutzen (Prix Nobel 1995) a popularisé cette notion au tournant du siècle, son usage s’est rapidement diffusé dans la communauté scientifique puis dans la société. Au terme d’un processus très officiel d’instruction du dossier entamé il y a quinze ans, l’Union internationale des sciences géologiques a toutefois exclu en avril 2024 l’inscription de l’anthropocène comme période géologique à part entière, l’estimant trop limitée pour entrer dans le classement des subdivisions géologiques. Il est pourtant peu contestable que les activités humaines, telles que l’industrialisation, l’urbanisation, l’exploitation des ressources naturelles ont modifié de manière significative les processus biologiques et écologiques de la planète ». Dunkerque, laboratoire de l’anthropocène Par Aurélien Delpirou, maître de conférences en géographie à l’École d’urbanisme de Paris, extraits.