Les Femmes dans la Cité et la tragédie grecque

Jacob - EAN : 9782415012120
François OST
Édition papier

EAN : 9782415012120

Paru le : 4 juin 2025

23,90 € 22,65 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
A paraître 4 juin 2025
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782415012120
  • Réf. éditeur : 8290061
  • Editeur : Jacob
  • Date Parution : 4 juin 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Nombre de pages : 224
  • Poids : 0gr
  • Résumé : La démocratie athénienne réservait un sort peu enviable aux femmes. Elles n'y avaient pas « droit de cité », ou à peine. Le droit de la cité est un droit d'hommes. Le propos de cet ouvrage est de suggérer que le corpus tragique (32 pièces dont 20 ont des femmes pour héroïnes) ne s'accommode pas de cette situation et repose inlassablement cette question : « de quel droit ? ». Et en particulier : de quel droit l'ordre de la cité repose-t-il sur le refoulement de la voix des femmes. Sur la scène du théâtre de Dionysos, dieu de la transgression, la cité se tend un miroir et interroge ses certitudes. Sur le mode comique et avec une insolence provocatrice, Aristophane problématise l'exclusion des femmes. Sa Lysistrata - en 411, en pleine guerre du Péloponnèse - arrête la guerre fratricide qui oppose les cités avec une recette simple : ne pas faire l'amour pour arrêter la guerre. Dans la tragédie, Eschyle, Sophocle et Euripide - poètes, donc ouverts au domaine du possible, et non confinés au réel de l'historien, selon Aristote -, laissent entrevoir une cité plus solidaire et plus tolérante. Ils donnent voix à des femmes tantôt implorantes, tantôt terrifiantes, et à d'autres encore, toujours résistantes. Et si la guerre civile pouvait être évitée ? et si l'on se gardait des folies meurtrières et des excès de la vengeance ? et si l'on s'enquérait du consentement des femmes à leur mariage ? et si l'on accordait l'asile à ceux que rejette leur cité comme l'implore Antigone pour son père ? et si l'on accordait plus de place aux affects dans la gouvernance de la cité, comme le réclament les bacchantes d'Euripide ? Le livre de François Ost s'inscrit dans une réflexion sur la portée politique du problème, posé par la tragédie, de la place des femmes dans la cité. Il montre que les questions que soulèvent Hécube, Antigone, Médée, les suppliantes et les bacchantes sont encore les nôtres aujourd'hui.
  • Biographie : François Ost est juriste et philosophe. Il a été professeur et vice-recteur des facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles. Il a enseigné également à l'université de Genève et à l'université de Louvain. Membre de l'Académie royale de Belgique, il est un pionnier du courant « droit et littérature » : il y a consacré des ouvrages scientifiques (Raconter la loi, O. Jacob, 2004 - Sade et la loi, O. Jacob, 2005)), des pièces de théâtre (Antigone voilée, De Boeck, 2009), ainsi que trois recueils de contes (Le Congrès et autres contes juridiques, Dalloz, 2024).
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.