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TRIBUT POUR UN HOMME LIBRE - POUR SALUER JACQUES LE SCANFF
EAN : 9782385730345
Paru le : 31 déc. 2099
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- EAN13 : 9782385730345
- Editeur : Fario
- Date Parution : 31 déc. 2099
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 54
- Format : 1.00 x 15.30 x 21.10 cm
- Poids : 144gr
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Résumé :
Ce livre ne constitue en rien un commentaire ou une exégèse de l’œuvre de Jacques Le Scanff. À cette œuvre, à cet art, il apporte plus et mieux : une réponse. Et un salut, au peintre comme à l’homme qu’il faut être pour l’avoir, cette œuvre, voulue et édifiée, fût-ce au gré des incertitudes, au hasard des tentatives, au prix des douleurs.
Les pages d’un carnet datant d’un séjour à Florence ont été reprises ici par Jean-Paul Michel, pages choisies et revues certes, mais conservant toute leur fraîcheur, leur puissance d’étonnement, leur lot de saisissement, de réflexion, parfois même de colère.
On y croise les grandes apparitions des Offices, mais aussi le jardin du cloître de San Lorenzo ou l’escalier du palais du Bargello, métonymies de ce que fut une ville, à savoir la forme de l’élan humain pour s’élever ensemble en ces temps renaissants. Ce à quoi ne sauraient prétendre les mégapoles administrées au travers desquelles nous errons désormais.
La question des moyens de l’art, de la poésie — leurs renoncements, leur fuite dans le discours ou la trivialité — en découle comme d’évidence et sont au cœur de ce livre. Comment toucher au réel, à ses énigmes, à son infini, sans jamais conclure ni disserter : si tel est le défi des arts, la barre semble encore plus haute aujourd’hui, alors que nous ne croyons plus, que tant de nos illusions se sont dissoutes et qu’aux offices millénaires de la magie se sont substitués les mirages de l’opératoire et les prétentions d’une Raison assujettie à la ruse ?
« Pourquoi telle approche ancienne non périmée peut-elle encore être regardée comme centrale dans les temps longs de la méditation de ce qui est, sinon parce que, dans son essence, elle n’était pas mensongère ? Quels qu’aient pu être ses caractères propres (d’époque, de manière, de ton, de visée, etc.) elle en appelait à une volonté autonome de connaissance et d’existence : un secours, un recours, une chance.
À l’heure de la fabrication industrielle du « réel » télé-médiatisé, qui est le lot de notre moment, de telles possibilités d’interrogations autonomes pourront-elles faire valoir leurs droits bien longtemps ? Si oui, en quels lieux, et de quelles manières, pourraient-elles, dès maintenant s’exercer ? » J.-P. M.