Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LE CLAIR-OBSCUR DU REVE
Ovadia - EAN : 9782363926807
Édition papier
EAN : 9782363926807
Paru le : 31 oct. 2025
25,00 €
23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782363926807
- Réf. éditeur : 0786LEO
- Editeur : Ovadia
- Date Parution : 31 oct. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 424
- Format : 0.00 x 14.20 x 20.50 cm
- Poids : 296gr
-
Résumé :
Depuis toujours, on considère le phénomène du rêve comme délivrant d’étranges messages qu’il s’agirait de déchiffrer. À partir d’Aristote, une autre approche a émergé : celle qui consiste à regarder le contenu de nos rêves comme un produit de l’imagination. Toute l’histoire des discours sur le rêve n’a cessé d’osciller entre ces deux tendances. Quand, au XIXe siècle, la psychologie prend son essor, les deux tendances convergent dans un discours qui subordonne l’herméneutique des rêves à leur explication psychologique.
Un autre fait, aussi ancien et non moins remarquable, a retenu notre attention : c’est la pérennité de l’argument du rêve qui fait pâlir la veille, jusqu’à y voir un rêve, quand ce n’est pas pour voir en lui la métaphore de l’existence humaine comme immense illusion. Or pourquoi donc le rêve sème-t-il ainsi le trouble sur la vie éveillée ? Quel état est-il donc pour qu’on lui assimile ainsi nos veilles ? N’en est-il pas distinct ? Sans doute, mais les critères qui nous semblent évidents pour les différencier sont-ils indiscutables ? Par ailleurs, le rêveur n’a-t-il pas, lui aussi, un sentiment de réalité ? À moins qu’il ait plutôt un sentiment de présence ? Et ce sentiment même ne s’accommode-t-il pas d’un sentiment d’étrangeté ? Mais si tel est le cas, que dire alors de la conscience du rêveur ? Est-elle consciente d’elle-même ? Y a-t-il un « Je » qui rêve ? Si le sommeil est un état où la conscience est suspendue, le rêve ne serait-il pas un état où la vie s’éveille à la conscience ? Si le sommeil se laisse envahir par le rêve, il faut donc que ce soit en vertu d’une puissance qui suscite cet éveil en résistant à celle qui, au contraire, l’empêche. On montrera alors que le rêve est conquis par une puissance tendue vers la révélation des heures à peine vécues dans nos veilles quotidiennes et retenues cachées par une puissance adverse dans la nuit de l’oubli.
- Biographie : Alexandra Roux est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Université de Poitiers ; historienne de la philosophie moderne, elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur Malebranche et Schelling. On lui doit, par ailleurs, quelques études sur des auteurs spiritualistes des XIXe et XXe siècles, ainsi que quelques livres collectifs (dont Quelle philosophie de l’esprit ?, Hermann, 2024). Avec et ouvrage sur le rêve, elle inaugure une série de travaux où elle entend philosopher sur des objets pérennes dans une optique métaphysique.





