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Résumé :
Si le lexique postcolonial émerge dans le débat public aujourd’hui, la résurgence des discours réactionnaires ne peut s’exonérer d’une dette à sa pensée testamentaire. Le préjugé racial est pensé, la culture seule peut le conjurer. Le racisme existe dans toutes les sociétés. Il est préjugé et discours culturel. Mais pourquoi les théories raciales ont été rationalisées en Europe ? Dans la lignée des travaux d’E. Saïd(L’Orientalisme), d’H. Arendt (Les Origines du totalitarisme), cette réponse réclame une incursion dans la durée, la restitution d’une histoire des idées. L’essai appréhende ces discours comme l’aboutissement d’une idéologie dépuratoire : récits fictifs, pseudoscientifiques visant à épurer l’esprit national de la contagion étrangère à la base d’une controverse confrontant l’incrédulité et le sentiment religieux, l’aryanisme et le sémitisme par l’intermédiation de la culture hellénique.
Biographie :
Abdelkrim Bouhout est citoyen belge d’origine marocaine. Il est chercheur associé à l’IRFAM, dispose d’une agrégation et d’un C.A.P.A.E.S en sciences sociales et politiques. Il a encadré des jeunes en zone d’éducation prioritaire, a formé des futurs enseignants et médiateurs sociaux. Il assume actuellement les fonctions de coordinateur des projets de cohésion sociale de la Ville de Bruxelles.