Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LE CAPITALISME A MAIN ARMEE - CAIDS ET PATRONS A KARACHI
EAN : 9782271145536
Paru le : 2 févr. 2023
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782271145536
- Réf. éditeur : 987336
- Collection : SCIEN PO/RELAT
- Editeur : CNRS Editions
- Date Parution : 2 févr. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 416
- Format : 2.60 x 15.40 x 23.30 cm
- Poids : 692gr
-
Résumé :
Le 11 septembre 2012, 255 ouvriers et ouvrières des Ali Enterprises, fabriquant des jeans pour le compte du groupe allemand KiK, périssent dans l'incendie de leur usine à Karachi. Accident ou attentat ? La tragédie suscite des interprétations contradictoires. Faut-il incriminer les logiques prédatrices de la fast-fashion ou les méthodes mafieuses des partis politiques qui ont mis la ville en coupe réglée ?
Partant de la controverse née de la catastrophe, cette enquête nous plonge dans les zones d'ombre de la mondialisation. Explorant les méandres de la capitale industrielle pakistanaise, elle montre comment l'économie manufacturière fait de l'ordre avec du désordre, du profit avec des conflits – au détriment des travailleurs.
À Karachi comme ailleurs, voyous, miliciens ou ex-militaires s'avèrent de redoutables relais de la domination patronale. La comparaison avec l'Europe, les États-Unis et l'Amérique latine confirme la place centrale de ces marchands de force dans la dynamique du capitalisme. Troupes de choc des luttes antisyndicales, ils participent désormais à la casse de l'État social.
Un ouvrage qui lève le voile sur l'envers de la production de nos biens de consommation quotidienne.