Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
DE LA GUERRE A LA COMMUNAUTE UNIVERSELLE
EAN : 9782213654720
Paru le : 6 mars 2013
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782213654720
- Réf. éditeur : 3606878
- Collection : ESSAIS
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 6 mars 2013
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 392
- Format : 2.80 x 15.30 x 23.50 cm
- Poids : 538gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
L’espoir né de la création de l’Organisation des Nations unies après la Seconde Guerre mondiale n’a pas été suivi des bienfaits attendus et la fin de la guerre froide n’a pas été l’occasion de nouvelles avancées dans la prévention des conflits. Le monde globalisé reste en proie à la violence, aux entraves à la liberté, aux inégalités grandissantes, à un usage inconscient et destructeur des ressources de la planète. Cette situation impose de penser une nouvelle organisation de la communauté universelle, ce qui ne se fera pas sans un changement de paradigme. Le principe qui préside encore à l’organisation du monde est celui de la division en États souverains. Mais il est illusoire de croire que la souveraineté puisse être la condition de la paix. Dans un nombre grandissant d’États, elle est réduite à un pouvoir de répression. Elle ne garantit pas la liberté des groupes ni la recherche du bonheur commun. Elle fait obstacle aux avancées du droit international et elle permet l’impunité des dirigeants.
Partant de ce constat, Monique Chemillier-Gendreau met sa longue expérience du droit (par l’enseignement, mais aussi par la participation à des procédures internationales) au service d’une analyse critique de la situation actuelle. Elle prône l’abandon du concept de souveraineté, porteur des possibilités de guerre, au profit de celui d’association politique des hommes libres, retour à la liberté du peuple, mais aussi à sa responsabilité. Si elle défend cette idée à l’échelle des communautés nationales, elle l’élargit à toutes les communautés politiques, infra ou supra-nationales. Partout où des hommes et des femmes assemblés ont à décider d’une part de leur destin, le politique doit être réhabilité contre l’emprise de l’économique et contre les bureaucraties actuellement à l’œuvre.Professeur émérite de droit public et de science politique à l’Université Paris-Diderot, Monique Chemillier-Gendreau est l’auteur d’Humanité et souverainetés. Essai sur la fonction du droit international (La Découverte,1995), de Le Droit dans la mondialisation (avec Yann Moulier-Boutang)(PUF, 2001) et de Droit international et démocratie mondiale : les raisons d’un échec (Textuel, 2002).