Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
L'éthique mise à nu par ses paradoxes, même
PUF - EAN : 9782130509981
Édition papier
EAN : 9782130509981
Paru le : 18 déc. 2025
15,22 €
14,43 €
Epuisé
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782130509981
- Réf. éditeur : 013528
- Collection : PERSPECTIVES CR
- Editeur : PUF
- Date Parution : 18 déc. 2025
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 178
- Format : H:200 mm L:135 mm E:15 mm
- Poids : 230gr
- Résumé : Loin d'être de prime abord un animal politique, social ou communicationnel, l'homme est bien plutôt un animal problématique. Singe privé de sens comme disait Hölderlin, il est cet être dont la tâche est de faire non seulement de lui-même, mais de sa chute, un problème, de la même façon qu'il lui arrive de faire de sa tenue, de sa reprise ou de son redressement, une solution, cette solution étant elle-même le fruit d'une intense résolution. Or si le problème est dans la chute, si ce problème est cette chute elle-même, celle-ci ne forme pas seulement l'échéance la plus immédiate de l'homme. Elle est aussi sa chance. L'échéance de l'homme c'est qu'il ne cesse de buter contre soi, étant éternellement désespéré et éternellement solitaire. Mais sa chance vient de ce qu'au coeur de cette déréliction originaire et insurmontable, il lui arrive (dans certaines conditions que la philosophie éthique se doit de définir) de se sentir responsable, à son propre endroit, de ce dont il ne saurait lui-même être tenu pour reesponsable, à savoir le fait de vivre et de se souffrir soi-même. Ou du moins, sa chance tient au fait qu'il se sente suffisamment responsable de soi (et devant soi) pour tenter par lui-même de se tirer d'affaire. Ce paradoxe est à l'origine de l'éthique. Donnant lieu à d'autres paradoxes subalternes, mais non moins constitutifs de son essence, il apparaît comme le seul gain que l'homme tirera jamais de sa trop bruyante solitude. Texte de couverture



















