LA SURVIE DES MEDIOCRES - CRITIQUE DU DARWINISME ET DU CAPITALISME

Gallimard - EAN : 9782073034625
MILO DANIEL S.
Édition papier

EAN : 9782073034625

Paru le : 11 janv. 2024

27,00 € 25,59 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782073034625
  • Réf. éditeur : G08006
  • Collection : BIBLIOTHEQUE DE
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 11 janv. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 416
  • Format : 3.00 x 14.00 x 22.50 cm
  • Poids : 648gr
  • Résumé : Darwin a très souvent raison. Mais quand il a tort, ses erreurs sont lourdes de conséquences, tant pour la science que pour la société, parce qu'il est le lecteur attitré du Livre de la Nature. Daniel S. Milo, un philosophe qui travaille avec des biologistes depuis quinze ans, fonde cette critique sur leurs propres découvertes. Il part de l'air de famille existant entre la "sélection naturelle" de Darwin et la "main invisible" d'Adam Smith. La nature sait ce qu'elle fait ; le marché a toujours raison. Si les non-humains sont condamnés à innover et à exceller parce que telle est la loi de l'évolution, les humains n'ont pas davantage le droit de s'endormir sur leurs lauriers. L'homologie entre la nature et le marché vient, pour l'auteur, du "péché originel" de Darwin : il a conçu la sélection naturelle à l'image de la domestication. De là est née l'alliance objective entre le néodarwinisme et le néocapitalisme, les deux modèles se renforçant l'un l'autre. Rien n'est pourtant plus dissemblable que le fonctionnement de la nature et celui de la ferme. L'optimisation est la règle et la raison d'être de la sélection artificielle, mais dans la nature les passables et les médiocres ont aussi leurs chances de survivre et de se multiplier. La compétition n'y est qu'une forme de sociabilité parmi d'autres. Il y a, dans le monde des humains comme dans le monde des non-humains, de la place, une place presque illimitée, pour le faible comme pour le plus fort, pour l'ennuyeux comme pour le plus brillant, pour l'oisif comme pour le besogneux. Si nous saluons la sagesse de la nature, nous devons reconnaître que la tolérance à la médiocrité est un aspect constitutif de son génie. Soyons donc ses dignes disciples !
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.