Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
L'ART ET LE VIVANT
Gallimard - EAN : 9782070731350
Édition papier
EAN : 9782070731350
Paru le : 22 sept. 1995
26,30 €
24,93 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant provisoirement
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782070731350
- Réf. éditeur : A73135
- Collection : NRF ESSAIS
- Editeur : Gallimard
- Date Parution : 22 sept. 1995
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 480
- Format : 3.00 x 14.00 x 22.50 cm
- Poids : 509gr
- Résumé : Très tôt le mystère de la forme du vivant et de l'harmonie qui s'y marque a intrigué l'Occident. Très vite s'est imposée la comparaison du vivant avec l'art, comme s'est posé le problème de l'irruption du monstrueux dans la nature, quand l'art est l'univers du parfait. Pour répondre à ces questions, médecins, poètes, philosophes et artistes, mêlant littérature et anatomie, esthétique et géométrie, botanique et morale, inventèrent un nouveau mode de pensée : la rêverie culturelle. Platon, Pline l'Ancien, Cicéron, Virgile, Longus, Galien, Polyclète rêvèrent hors des catégories arrêtées de l'entendement, au-delà des concepts figés de leurs disciplines ; ils saisirent la fluidité des choses naissantes, la labilité du monde en formation. Entre ce que Valéry appelait "le vide et l'événement pur", dans cette indécision du temps et de l'espace où surgit la forme, déjà discernable et dicible, pas encore fixée, ils pensèrent la création en songeant à la graine et à la plante, au levain et à la pâte, à la présure et au fromage, à la semence et à la greffe. À ces textes jugés peu dignes de son corpus par la tradition philosophique, à cette rêverie culturelle, des Modernes goûtèrent, toujours préoccupés par les mêmes questions du vivant, de l'art : de Piles, Lessing, mais surtout Pinel, Winckelmann, ou bien encore Freud. Ainsi se dévoile un entre-deux de la culture occidentale, zone où, des Grecs à nos jours, la pensée progresse de s'affranchir de la Raison pour découvrir les raisons du vivant et de sa beauté.