L'ART DE NE PAS ETRE TROP GOUVERNE

Seuil - EAN : 9782021428049
MONOD JEAN-CLAUDE
Édition papier

EAN : 9782021428049

Paru le : 10 oct. 2019

20,00 € 18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782021428049
  • Réf. éditeur : SEL139125
  • Collection : L''ORDRE PHILOS
  • Editeur : Seuil
  • Date Parution : 10 oct. 2019
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 324
  • Format : 2.30 x 14.10 x 20.60 cm
  • Poids : 348gr
  • Résumé :

    À la fin des années 1970, Michel Foucault a avancé le concept de « crise de gouvernementalité » pour approcher des phénomènes où la contestation de certains pouvoirs – religieux, politiques, disciplinaires… –, d’abord localisée, s’est élargie pour mettre en question un dispositif général de gouvernement, un ensemble de relations de pouvoir. Chaque fois s’y exprime quelque chose comme : « nous ne voulons plus être gouvernés ainsi ».

    C’est l’une des ambitions de cet essai que de montrer la fécondité de ce concept pour éclairer des révoltes passées et présentes, pour compliquer et compléter les perspectives centrées sur la seule lutte des classes et celles qui se sont attachées à la construction de la démocratie, à la dynamique égalitaire et à l’institutionnalisation de ses formes. Il s’agit aussi de poser un diagnostic sur la crise actuelle de l’État néo-libéral, au sein duquel démocratie et libéralisme tendent à se dissocier et dont la vision de l’économie renvoie les dégâts sociaux et écologiques au rang d’externalités négatives.

    Il s’agit enfin et peut-être surtout de penser « un art de ne pas être trop gouverné » qui ne serve pas d’auxiliaire involontaire aux formes de dérégulation économique et de dévastation écologique, mais s’articule à un souci ici thématisé comme celui de « l’usufruit du monde ».


    Directeur de recherche au CNRS, Jean-Claude Monod enseigne à l’École normale supérieure de Paris. Il a notamment publié Penser l’ennemi, affronter l’exception. Réflexions critiques sur l’actualité de Carl Schmitt (La Découverte, 2006 ; Poche, 2016), Sécularisation et laïcité (PUF, 2007) et Qu’est-ce qu’un chef en démocratie (Le Seuil, 2012 ; Points, 2017).

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.