Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
L'EROS ET LA LOI. LECTURES BIBLIQUES
EAN : 9782020245890
Paru le : 8 avr. 1999
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782020245890
- Réf. éditeur : SEL135007
- Collection : LA COULEUR DES
- Editeur : Seuil
- Date Parution : 8 avr. 1999
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 160
- Format : 1.30 x 14.00 x 20.50 cm
- Poids : 210gr
-
Résumé :
Pour la tradition juive, le sens de l’Ancien Testament est inépuisable : l’interprétation est libre de remplir les blancs et les marques des signes linguistiques et d’en proposer, de génération en génération, des lectures nouvelles. A l’opposé de toute vision dogmatique, cette permanente invention du sens constitue l’essence même de la Révélation. Les multiples interprétations de la Bible cherchent avant tout à retrouver le souffle originel qui anime ce texte, les échos encore audibles de la voix infinie qui parle à travers lui. Il y a là comme un Éros qui vivifie le texte, reflet lointain de la parole divine. Certes, parce que cette parole est destinée aux hommes et qu’elle vise à régler leur vie sur cette terre, le souffle originel de l’Éros divin s’est incarné, dans le texte biblique, en discours de la Loi. Mais, pour comprendre l’esprit qui le fait vivre, il s’agit de découvrir, derrière ce discours de la Loi primordial qui l’entraîne.
Cette inspiration, Stéphane Mosès a voulu la retrouver dans sa lecture de textes majeurs de la Bible : la création de l’homme et de la femme, le conflit entre Jacob et Esaü, le récit de la révélation du Sinaï, l’allégorie des quatre empires dans la vision de Daniel, les passages mettant en scène trois prières pour l’étranger. Mais cette tradition elle-même est réinterprétée ici dans les termes du discours philosophique occidental. A leur tour, ceux-ci sont remis en question par les catégories juives qui les travaillent de l’intérieur. De ces déplacements de concepts naît ici une autre façon à la fois nouvelle et très ancienne, de lire la Bible, et donc une autre manière de déchiffrer le monde, une autre manière d’y projeter un sens.