Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le Poisson pourrit par la tête
EAN : 9782020147071
Paru le : 5 mars 1992
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782020147071
- Réf. éditeur : SEL184731
- Collection : L'EPREUVE DES F
- Editeur : Seuil
- Date Parution : 5 mars 1992
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 224
- Format : H:1 mm L:1 mm E:1 mm
- Poids : 401gr
-
Résumé :
La France plonge dans le spleen. L’Hexagone s’enkyste, les citoyens s’inquiètent, le discours politique bégaie. De partout, le coupable est montré du doigt ; on crie haro sur l’État, source de tous les maux, objet de toutes les revendications. L’anti-étatisme primaire triomphe.
Et si c’était l’inverse ? Si, prisonnier des corporatismes, miné par la bureaucratie, ligoté par l’Europe, rogné par la décentralisation, l’État dépérissait sous nos yeux ? Telle est l’idée force de José Frèches et Denis Jeambar. Tatillon là où il est inutile, l’État est absent là où il est indispensable. Oublieux de ses droits et de ses devoirs, l’État protecteur, l’État solidaire, l’État impartial fait défaut dans l’éducation, la justice, la police, la fonction publique. Alors, devant la grève de l’arbitre, le chacun-pour-soi triomphe de la solidarité. La France se tribalise. A la jungle des lois succède la loi de la jungle.
Ce livre est un cri, un manifeste, un instrument de combat. Il appelle au sursaut, à la résurrection de l’État. Écrit avec la fougue de l’urgence, car il ya urgence. Si la crise est dans nos têtes, elle est aussi à la tête. C’est de là que doit venir la réforme. C’est par là qu’il faut commencer.
Puisque le poisson pourrit par la tête.