PAROLES MALVENUES

Julian Vreden « suicide » ses parents ; la jeune poétesse Kathleen Andrews fait un enfant par pure curiosité ; Hugh Harper propose, avec candeur, un petit verre de sang humain à ses hôtes ; un propriétaire, faisant visiter sa maison à un éventuel acheteur, raconte incidemment le suicide de ses deux épouses dans le salon ; Sir Nigel démontre sa discrète prodigalité en flagellant de jeunes indigènes à la fin d’un dîner.

Nouvelle après nouvelle, Paul Bowles entraîne le lecteur dans un monde où la limpidité du récit rend plus étranges encore les personnages et les circonstances.