LES LAURIERS DU LAC DE CONSTANCE. CHRONIQUE D'UNE COLLABORATION

Seuil - EAN : 9782020012287
CHAIX MARIE
Édition papier

EAN : 9782020012287

Paru le : 1 févr. 1974

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  • EAN13 : 9782020012287
  • Réf. éditeur : SEL133568
  • Collection : CADRE ROUGE
  • Editeur : Seuil
  • Date Parution : 1 févr. 1974
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 192
  • Format : 0.10 x 0.10 x 0.10 cm
  • Poids : 401gr
  • Résumé :

    Paris, août 1944. La division Leclerc n’est pas loin. Alice, la femme d’Albert B. et ses enfants ne participeront pas à la Libération. Pour eux, la nuit commence.

    Quand Jacques Doriot, en 1936, avait appelé tous les fils de France à se grouper autour du PPF – qui allait devenir le grand parti fasciste français – Albert B. avait répondu parmi les premiers. Dès novembre 1940, Doriot s’engagea dans une politique de « collaboration » extrême. Albert suivit. De très hautes responsabilités lui furent confiées ; un jour, même, il revêtit l’uniforme allemand…

    Marie, sa fille, née en 1942, évoque des faits pourtant antérieurs à sa naissance : les rassemblements de foules nazies à Berlin et les premiers motifs du PPF. Ce qu’elle sait de sa petite enfance : un père que la politique éloigne toujours, une mère musicienne et résignée, la 11 CV Citroën noire crissant sur les graviers du jardin, ou la « Sonate au Clair de lune » égrenée dans une maison vide. Un peu plus tard, le parloir de Fresnes et la presse entière qui réclame la tête du traître.

    Marie Chaix s’est inspirée des carnets tenus par son père en prison. Elle met notamment à jour une version nouvelle de la mort de Doriot ; mais la lecture des événements se fait à travers une trame romanesque : des dîners allemands dans la maison familiale à la débâcle de Mainau – île du lac de Constance – où s’égarèrent et s’enivrèrent les derniers PPF en fuite, le passé resurgit pour se figer en une fresque tragique.

    Cette quête du père est conduite avec un mélange de lucidité, de tendresse et d’ironie amère. Avec une étrange passion, aussi. « Je t’ai suivi, tenu. Je t’ai regardé te craqueler, te démolir, tomber, mourir. Tu m’as quittée le jour de mes vingt et un ans, j’allais t’aimer. »

    Les Lauriers du lac de Constance, ce n’est pas seulement un document de plus sur la « collaboration », c’est aussi le premier « roman » d’une écrivaine.

    Romancière, Marie Chaix est née à Lyon en 1942. Elle a obtenu le prix des Maisons de la Presse pour Les Lauriers du lac de Constance , biographie romancée de son père. L’Été du sureau est disponible en Points.

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