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Briser le langage pour toucher la vie ; faire entrer la métaphysique dans les esprits... Publié en 1938, alors qu'Antonin Artaud, quarante-deux ans, est interné depuis plusieurs mois déjà, Le Théâtre et son double est révolutionnaire. Affirmant la prééminence du corps sur le texte et du metteur en scène sur l'auteur lui-même, il défend le théâtre comme phénomène extrême, cérémonie magique, expérience directe du sacré. On a pu comparer ce livre mondialement célèbre à La Naissance de la tragédie, de Nietzsche, et c'est vrai - une puissance le traverse, un souffle poétique, qui nous ouvre à des forces nouvelles, nous anime et nous transforme.
Réunissant trois pièces, ce second volume du théâtre de Michel Baron propose de redonner un plus large accès à l'oeuvre d'un acteur-dramaturge qui aura été le responsable de quelques-uns des succès les plus durables de la Comédie-Française après la mort de Molière et avant l'avènement de Marivaux.
Deux couples en apparence unis se retrouvent à la campagne le temps d'un week-end. Mais les révélations aussi nombreuses qu'inattendues viennent mettre en danger, non seulement les équilibres conjugaux, mais aussi leur solide amitié. En cause : l'échangisme. Un moyen de réactiver le désir pour ceux qui le pratiquent, pour les autres une aberration. Comment consolider sa vie de couple en restant à l'écoute des fantasmes de son partenaire ? C'est ce que ce quatuor va devoir éclaircir. La pièce est jouée à partir du 26 janvier 2019 au Théâtre Tristan Bernard dans une mise en scène de Jeoffrey Bourdennet et avec Claire Nebout (Patricia), Elsa Lunghini (Caroline), José Paul (Alain) et Eric Savin (Stéphane).
Claudine, Claudette et Claudie sont triplées. Clément et Carole sont amoureuses. Caroline, elle, détruit avec un marteau la télé qui menace sa solitude. Une famille presque comme les autres, certes avec son petit grain de folie... Mais qui d'entre elles a invité dans cette lignée le sang infortuné ?
"Comme jadis, c'est le prix ! Aurore succombera, puisque c'est ta volonté, et désormais mon allégeance ! Grace comprendra le coût de son arrogance à tes yeux. (Zita consulte la vie d'Aurore au travers de la flamme d'une bougie.) Prends garde, Narcisse, même si, ici, tu n'es redevable qu'en argent. Je vois qu'Aurore est une bonne jeune personne ! Je lui vois aussi dans la vie une bonne étoile ! Avec l'âge, elle sera mon dernier sacrifice. Persistes-tu ? " Face au retour de la fille illégitime de son mari, née d'une relation adultère, et rejetant toute forme de filiation, Narcisse est prête à tout pour détruire ce lien affectif naissant, même à user de pratiques magico-religieuses controversées... Née en 1971 à Marie-Galante, île de la Guadeloupe, Maya Jais est diplômée d'un 3e cycle en Droit public des activités économiques. Le prix caché des choses est son second ouvrage, après Autre, et le même ! , un recueil de poèmes en prose autour des grands thèmes de l'amour (eros, philia, agapé).
A la manière des "Suppliants" ou d'"Ombre (Eurydice parle)", "Sur la voie royale" est un texte-fleuve, qui charrie différentes voix. Tel un pamphlet poétique, écrit par l'Autrichienne en réaction à l'élection de Donald Trump, cette expression de l'excès repousse les limites de l'écriture. Il incarne l'histoire millénaire de l'autoritarisme, de l'exclusion, de la haine brutale de toute pensée et toute forme de ré-action, dans un style poétique et incisif. La langue de Jelinek, qui fait entrer en collision les mythes, les discours politiques et les traités philosophiques, réinvite ici l'"Odipe-roi" de Sophocle, "La violence et le sacré" de René Girard, les "Cahiers noirs" d'Heidegger, des pages de Freud et diverses coupures de presse, ainsi que la biographie de David Cay Johnston, "The Making of Donald Trump".
Pour la huitième édition du Festival " Paris des femmes ", neuf auteures contemporaines ont répondu à une commande d'écriture sur le thème : " Noces ". Issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma, elles en explorent, à travers des histoires d'amour contrarié ou tardif, d'unions conformistes ou impossibles, de ruptures discrètes ou tapageuses, de multiples facettes, tantôt tragiques, violentes ou encore poétiques, faisant voler en éclats les représentations sociales et mentales du mariage et du couple. Textes de Anne Berest, Adélaïde Bon, Isabelle Carré, Noëlle Châtelet, Catherine Cusset, Tania de Montaigne, Carole Fives, Anna Mouglalis, Rebecca Zlotowski. Préface de Nathalie Azoulai. Représentations à La Pépinière Théâtre, les 10, 11 et 12 janvier 2019.
La comédie musicale du prix Nobel de Sainte Lucie (1992), Derek Walcott, a longtemps dormi dans des archives, mais la femme qui inspira le personnage demeure une célébrité en Louisiane, figure de proue d'un folklore populaire, émanation littéralement magique de contes oraux encore vivaces. A l'image de la Nouvelle-Orléans qui la vit naître, Marie Laveau (1792 ? -1881), métisse libre avec du sang européen, africain et amérindien, " bâtarde affranchie ", " Conçue entre les cuisses éméchées d'un pêcheur Cajun et d'une lavandière effarouchée ", est un personnage de Carnaval, être de musique, " négresse " qui s'invente Cléopâtre, femme de pouvoir mais aussi d'humiliation aux mains à la fois des hommes et des Blancs. Marie est tragique et comique tour à tour, shakespearienne tardive, caribéenne dans l'âme, éternellement actuelle. Jamais traduite à ce jour, cette pièce méritait absolument une traduction dans la langue de Molière.
Lorsque l'on personnifie, en réunissant, en fusionnant et en mettant en parallèle, ces figures, et notamment celles de "Chouk" et "Ri" (= "Choukri"), dans L'homme du pain nu, une silhouette impromptue s'invite sur scène, tel un "mirage" ou un "rêve", qui ne cesse d'apparaître et de disparaître, chaque fois que le/les deux personnage(s)s'affronte(nt) ou se sépare(nt). Cet autre personnage qui s'invite, ou que nous impose le dramaturge de façon dérobée, se situe entre la veille et le sommeil, ou/et dans la distance qui nous sépare du leurre. Ben Bouchta nous accompagne, nous lecteurs comme spectateurs, "dans une sorte de cache-cache entre le rêve et la réalité". Ce "mirage" ou "rêve", qui se donne à voir tout en restant dans l'ombre, s'impose comme l'accomplissement de deux entités opposées qui n'en font qu'une. Abdellatif ldrissi
Il y a les procès historiques, les affaires médiatiques, il y a les acquittements parfois et les polémiques souvent. Et puis il y a l'homme derrière la robe d'avocat. Libre. En colère. Révolté. Eric Dupond-Moretti, à la barre, livre ses vérités.
" Dès le silence avant la première note jusqu'au silence après la dernière, chaque mesure avait été jouée et interprétée avec la combinaison si rare du talent et de l'émotion, tant par l'orchestre que par les choristes et les solistes. Tout cela était dû au don phénoménal que le chef avait de communiquer à ses musiciens l'essence même de ce que le compositeur voulait partager, ou du moins ce que le maestro en percevait. Ce même chef était assis là en face d'elle et il broyait du noir, cela ne faisait aucun doute. " Maestro célèbre et admiré, Henri Nitaigu ne mène pas que son orchestre à la baguette. De la scène où il est exposé à la lumière, aux coulisses sombres d'une vie aux apparences trompeuses, le chef ne fait pas dans la demi-mesure et ne cesse jamais de composer, de jouer, d'interpréter afin de se donner l'illusion de maîtriser le destin. Si lors de ses concerts, le maestro offre des émotions bénéfiques à son public à travers un grand frisson musical, qu'en est-il de sa vie privée ? ... Grâce à des personnages au caractère attachant et au destin étonnant, Anne-Claude Gonvers aborde avec justesse des thèmes psychologiques délicats, tout en démontrant l'importance du pardon, autant pour celui qui le demande que pour celui qui l'accorde.
Un spectacle dans un fauteuil, composé par Musset en 1832, est un recueil poétique qui réunit à la fois une dédicace, une tragédie, une comédie, et un poème. L'auteur joue avec les attentes du lecteur, invité à imaginer un spectacle en lisant. Il suggère que le théâtre peut se passer d'une salle mais non d'un public, fût-il réduit à un seul individu. Ce principe lui permet d'exprimer toute sa fantaisie, qu'elle soit sombre dans La Coupe et les Lèvres ou aérienne dans A quoi rêvent les jeunes filles. L'inventivité de Musset se déploie aussi bien dans ce théâtre en liberté que dans l'insolente dédicace et dans le chef-d'oeuvre poétique qui referme le recueil, Namouna.
Immersion poétique dans l'âme d'une Femme, dans ses combats intimes pour se connaître et se libérer des injonctions extérieures qui la broient. Lutte d'amour de Celle qui veut faire tomber ses masques et révéler son vrai visage... De Celle qui veut redevenir Vivante. Cette oeuvre est destinée à être adaptée dans une scénographie mêlant danse, théâtre et musique. "Et l'enfant et la Femme dansent comme des reines, comme des amoureuses, comme des poètes, comme tous ces êtres qui veulent enfanter le monde, ces êtres flambeaux qui veulent métamorphoser toute ignorance, goûter chaque gorgée, avaler la sensualité comme du miel". Poète, écrivaine, cinéaste, photographe et professeur de lettres, Paméla Diane est passionnée par l'être humain. Elle vit entre Paris, New York et Ottawa où elle développe avec sa meilleure amie un Festival humaniste et féministe. Elle termine actuellement l'écriture de son premier roman dans lequel elle explore les thèmes du genre, de la religion, des relations et de la liberté individuelle.
Dans la France du 17ème siècle, Cyrano de Bergerac, intrépide capitaine de la compagnie des Cadets de Gascogne, est éperdument amoureux de sa cousine Roxane. Malheureusement, affublé d'un nez qui le rend très vilain, il n'ose lui déclarer sa flamme. Par amour pour elle, il accepte de protéger son rival, le beau Christian de Neuvillette, et va jusqu'à écrire des lettres pour l'aider à séduire la belle Roxane... Cet ouvrage trouve naturellement sa place dans une bibliothèque scolaire et offre une excellente opportunité de découvrir ou de redécouvrir ce grand classique.(www.choisirunlivre.com) Age : Dès 11 ans.
Ce quatrième et dernier volume du Théâtre complet de Jean Mairet rassemble ses trois ultimes pièces. Alors que l'auteur se déclarait persuadé d'avoir produit là ses meilleures oeuvres, les contemporains les ont accueillies sans passion et les historiens du théâtre, en relayant cette réception mitigée, ont achevé de les faire oublier. Il est vrai que Mairet avait pris le risque de tourner le dos au courant de la tragédie romaine qu'il avait lui-même lancé et d'enchaîner trois tragi-comédie expérimentales au moment où la mode de la tragi-comédie refluait : avec son Roland furieux, il proposait une poétique de la variété et de la bigarrure ; avec Athénaïs, une "tragi-comédie de dévotion" ; enfin avec Sidonie, son ultime pièce, une "tragi-comédie héroïque", configuration encore plus inouïe. Cette audace n'a pas été récompensée en son temps, mais aujourd'hui, à la lecture de ce volume, on peut la juger passionnante.
Dans le futur (en 2043), le temps n'est plus chronologique, la terre tourne à l'envers. Quelque chose s'est détraquée. Le monde s'est habitué à des catastrophes en tout genre, mais aussi au dérèglement climatique. Il pleut tout le temps et il faut inventer des moyens de se protéger de cette eau. Certains ont tenté de quitter la ville, vers une improbable clairière. D'autres imaginent une grande traversée sur un très grand bateau en papier, comme une immense carte de l'Afrique (de toutes les Afriques, avec tous les métissages) en origami : immense navire posé au beau milieu du Sahara, à marée basse. Comme une nouvelle Arche de Noé ? Au final, un nouveau monde aurait repoussé l'ancien dans cette "grande banlieue de l'Afrique" pour se faire une clairière quelque part au centre, et tout remettre à plat. Une pièce qui s'empare, avec le regard acéré d'un poète, de thèmes extrêmement actuels dans une langue rythmée, pleine d'humour, et parfois caustique. Une vision fantasmée de notre avenir !
"Il faut vivre avec son temps". Elle semble anodine cette phrase, celle qu'un patron adresse à une employée non joignable le week-end, alors même qu'elle possède un smartphone. Pourtant, cette même phrase est à l'origine d'une singulière conversation entre une femme et un homme, un couple, Elle et Lui. Lui ne semble pas comprendre la gravité, le désarroi et la solitude provoqués par cette seule phrase, chez Elle. Au détour de leur voix, un choeur s'immisce dans le fil des aveux. Le temps se conjugue au pluriel dans l'infinité des affres et des maux d'une époque, des progrès traversés, et inéluctablement de la déraison de notre temps.
Alors que la colère enfle, et que la violence fait rage dans le pays, un homme et une femme se toisent, se parlent, dans une maison bourgeoise, qui pourrait tout aussi bien être une cabane dans la forêt comme un intérieur clos et retiré du monde. Ils se perdent et se sauvent mutuellement par un langage entrecroisé, dans un jeu de frôlements faits d'amour et de peur. Et cet affrontement n'est autre que l'histoire de leur impossibilité pour chacun à accepter le bonheur et à le vivre. Ainsi, en une genèse qui fait d'eux un Adam et une Eve contemporains, l'histoire politique menaçante se mêle-t-elle à leurs craintes personnelles. Nalia (Elle) et Sacha (Lui), ce couple en crise, ouvre sur une dimension universelle qui seule peut les faire sortir de leurs enfermements respectifs. En juin 2016, ce texte a bénéficié d'une sélection au concours du conservatoire du XVIIIe à la Manufacture des Abbesses.
Le Théâtre et son double est une série d'essais écrit par Antonin Artaud et publiée en 1938 dans laquelle il développe le concept de théâtre de la cruauté. Le livre consiste en une série de courts " essais " exaltés, à la forme poétique très libre. Certains de ces essais sont tirés de conférences, et même de lettres, adressées, entre autres, à Jean Paulhan, André Gide et Marc Bloch. Cet ouvrage est notamment connu pour avoir décrit le théâtre comme une "Réalité virtuelle".
Quand on est d'ici et d'ailleurs, où reposer ? Le choix de funérailles au pays natal peut clore une vie déracinée et entraîner les vivants dans une épopée héroïque digne d'Antigone qui, dans la tragédie grecque, défia les lois de la cité pour enterrer son frère. Il arrive aussi que l'incongruité des situations invite l'humour dans les préparatifs. Elisabeth Pasquier et Anne Bossé, chercheuses en sociologie, architecture et urbanisme, ont écrit une pièce à partir d'entretiens réalisés avec des fils et filles de migrants, des médecins, des professionnels du fret aérien et des pompes funèbres.
"Tout le monde est charlatan. Les écoles, les académies, les compagnies les plus graves ressemblent à l'apothicaire Arnoud" . Lorsque Voltaire écrit ces lignes en 1768, cela fait un siècle que le mot charlatan possède le sens figuré de "trompeur, manipulateur" , tout en conservant son sens initial qui renvoie à une pratique non académique de la médecine. Qu'il soit faux médecin ou imposteur quelconque, le charlatan a partie liée avec la mise en scène de soi et l'usage d'une parole artificieuse. L'arracheur de dents ou le vendeur de drogues s'entourent de farceurs et de musiciens : l'empirisme médical est un spectacle. La charlatanerie métaphorique rencontre aussi le jeu et le dédoublement de l'être : faux savant ou faux dévot, faux prophète ou faux héros, les mystificateurs en tous genres sont des comédiens. Réunissant des contributions pluridisciplinaires, ce volume entend cerner la réalité ambivalente du charlatan, les conditions d'exercice de ce métier en marge des institutions, les rapports étroits qu'il noue entre médecine empirique et théâtralité, la manière, enfin, dont la notion mouvante qu'il recouvre innerve les arts et nourrit la littérature de l'Europe moderne. Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Tunis, Beya Dhraïef est Docteure de l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Elle a notamment étudié la représentation du cynisme et de l'amoralité dans la comédie "fin-de-règne" et la comédie nouvelle. Eric Négrel est chercheur associé au CNRS (IHRIM). Ses travaux actuels articulent l'histoire du théâtre et l'anthropologie. Il est l'auteur de Théâtre et carnaval dans la France d'Ancien Régime, XVIIe-XVIIIe siècles. Coutume, idéologie, dramaturgie (à paraître). Jennifer Ruimi est chercheuse FNS senior à l'Université de Lausanne où elle mène des recherches sur la pratique du théâtre de société de Voltaire. Elle est l'auteur de La Parade de société au XVIIIe siècle (Honoré Champion, 2015).
Souvenir de l'Eneide de Virgile, ce mélodrame épique se déroule dans une cité d'aujourd'hui, abandonnée par les dieux. Enée décide d'emmener son père malade finir ses jours au Portugal. Pour leur soirée d'adieux, ils organisent une fête mémorable à leur entourage. Chacun réagit à sa manière, règle ses comptes, garde espoir, hurle, s'écroule et grandit. Dans cette odyssée en autostop, où la mort s'invite au voyage, joie et humour parsèment le chemin vers les Enfers.
"Je ne jette pas des bombes, je fais des films", disait Fassbinder. Dans Tous les autres s'appellent Ali, Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, rencontre Ali, jeune immigré, dans un café. Leur romance scandalise l'Allemagne des années soixante-dix. Comment cette relation résistera-t-elle à l'intolérance et aux préjugés sociaux ? Dans Le Droit du plus fort, Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne une importante somme d'argent au loto. Il s'entiche d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe, qui tente de lui inculquer les bonnes manières tout en le pillant. La même manipulation doublée d'un conflit de classes est à l'oeuvre dans Maman Küsters s'en va au ciel. La presse à scandale harcèle la veuve d'un ouvrier d'une usine chimique, qui s'est donné la mort après avoir tué son patron. Pression médiatique et récupération politique s'entremêlent avec brio dans ce drame. Rainer Werner Fassbinder est le réalisateur allemand le plus éminent et controversé d'après-guerre. Dès 1968, il fonde la troupe l'Antithéâtre, pour laquelle il écrit et met en scène ses pièces. Passant sans distinction du théâtre au cinéma, il est aussi producteur et scénariste. Cinéaste iconoclaste et visionnaire, il interroge nos libertés, l'aliénation propre aux conflits de classe et la résurgence de la terreur. Jusqu'à sa mort en 1982, à l'âge de 37 ans, il aura réalisé plus de 40 films pour le cinéma et la télévision, des oeuvres qui dérangent et fascinent encore aujourd'hui. Son théâtre et ses essais sont publiés à L'Arche.
Est ici relatée la rencontre fortuite entre Julien, jeune adulte devenu pragmatique, et les personnages mythiques de sa jeunesse. Rompant avec sa vision désabusée du monde, il se réconcilie doucement avec son adolescence rêveuse, emplie de déceptions et d'incompréhensions. Confronté à un monde qu'il avait rejeté, il est condamné à vivre un rêve perpétuel auprès d'un amour désespéré. Julien apprendra-t-il de ses erreurs ? Comprendra-t-il enfin les souffrances des Hommes d'aujourd'hui ?
La guerre de Troie aura-t-elle lieu ? Après l'enlèvement d'Hélène, les Grecs sont confrontés à la colère des dieux qui retiennent leurs navires. Pour les apaiser, Agamemnon doit donner sa fille en offrande. La course d'Iphigénie vers la mort a déjà commencé, mais il est encore possible de l'interrompre... Dans cette réécriture d'Euripide, Racine change avec audace la nature du drame et soustrait Iphigénie à son fatal destin.
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