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La notion de race fait un retour violent dans le langage et les conflits sociaux en France, comme si le sujet avait été refoulé, alors que les Etats-Unis n'ont pas cessé de s'y confronter. Les minorités visibles n'hésitent plus à revendiquer leur couleur ou leur identité racisée. L'historienne afro-américaine, Nell Irvin Painter, adopte un point de vue révolutionnaire : au lieu d'étudier la négritude, elle interroge la construction de la notion de race blanche, depuis les Scythes de l'Antiquité jusqu'aux catégories raciales utilisées dans l'Occident d'aujourd'hui. Elle étudie la manière dont la désignation de Blancs et de Non-Blancs a évolué selon les croyances politiques et la représentation des corps. Elle montre les constructions du regard sur la couleur, et leurs liens avec les critères esthétiques de la beauté féminine. Elle étudie les passages entre les pensée américaines et européennes au XIXe siècle. Elle analyse les catégories raciales qui définissent les identités aujourd'hui.
Ce sont des institutrices, des infirmières, des universitaires et des femmes de citoyens sans convictions politiques, ce sont des combattantes pour les droits de la femme, des sociales-démocrates et des sympathisantes du service civil. Ce sont les travailleuses de Secours aux enfants (Kinderhilfe). Elles se sont engagées pour les réfugiés et les enfants pendant les deux guerres mondiales et dans les années 1920 et 1930, ont agi en Suisse, en Espagne pendant la guerre civile, en zone libre dans la France occupée et dans l'Europe de l'après-guerre détruite. Pour leur travail humanitaire, ces femmes charismatiques ont obtenu le soutien d'une large partie de la population ; les collectes de dons humanitaires et d'argent qu'elles organisaient avaient beaucoup de succès. Avec leurs collaborateurs qui partageaient leurs idées, elles s'engageaient pour les victimes innocentes des bouleversements politiques. Avec les trains d'enfants légendaires, elles ont fait venir des enfants d'émigrants et des enfants traumatisés par la guerre dans "lŽîlot de paix suisse", pour leur offrir une nouvelle vie. Ce sont les femmes oubliées.
Enfants de Rome, les royaumes dits barbares ou post romains le sont assurément, tout comme leurs lois. Cependant, en ce qui concerne le droit comme le reste, on sut élaborer et des structures et des idées nouvelles dans cette période souvent considérée comme un moment fondateur pour l'Europe. Ces lois qu'on nomme barbares sont des textes écrits pour la plupart en latin, entre la fin du Ve et le début du IXe siècle. Leur rédaction est marquée par la volonté des souverains et des élites de forger une identité pour les nouvelles entités politiques mises en place à la chute de l'Empire romain en Occident. Ces textes à la tradition manuscrite complexe sont parmi les documents les plus utilisés mais aussi les plus discutés pour l'étude du haut Moyen Age. Les lois barbares constituent en effet les sources principales par lesquelles les historiens et les historiens du droit ont tenté de reconstituer les murs et le droit des " barbares ". Le présent ouvrage inscrit quant à lui ces lois dans la compréhension des mécanismes du pouvoir et du fonctionnement de la société au début du Moyen Age. Il démontre aussi comment la composition des manuscrits et de leur iconographie était elle-même un élément profondément signifiant. On a ici par ailleurs un guide qui vise à faciliter l'accès à toutes les ressources heuristiques et bibliographiques qui ont fait de l'étude sur les lois barbares le champ le plus novateur des études sur le haut Moyen Age.
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